Regardez la rare vidéo du Président Houari Boumediene…paroles historiques du président
C’était le mercredi 10 avril 1974, l’ancien président Algérien Houari Boumediene, également président en exercice de la quatrième conférence du sommet des pays non alignés; s’exprimait devant l’assemblée extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies ONU, plaidant pour un nouvel ordre mondial plus juste et plus équitable.
50 ans après, l’histoire confirme que le Feu président Algérien Houari Boumediene était visionnaire en mettant en exergue l’importance des matières premières pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial plus juste, permettant l’émergence des pays du tiers-monde, et le développement socioéconomique de leurs peuples.
En avril 1974, le Feu Houari Boumediene, avait prononcé une allocution devant la session extraordinaire de l’ONU, qui fera date dans l’histoire des relations internationales.
Par la voix de son président défunt, l’Algérie défendait la refondation des relations internationales et un partage équitable des richesses de la planète et de la prospérité. Un nouveau concept naquit à l’initiative de l’Algérie et des pays non-alignés à l’occasion du Sommet d’Alger de septembre 1973, et qui prônait la défense des idéaux de développement, de récupération des richesses nationales, de soutien et de solidarité avec les peuples en lutte pour leur indépendance, émancipation et dignité : l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial.
50 ans après, la crise ukrainienne, et le génocide du peuple palestinien par l’entité sioniste,(une entité qui symbolise la nature des régimes colonialistes et impérialistes de l’occident et des puissances coloniales) et la guerre déclarée pour un monde multipolaire, donne raison au Feu président Houari Boumediene, et confirme l’importance des matières premières comme arme stratégique.
Le capitalisme, qui était présenté comme la voie de salut et de l’émancipation des peuples face au dirigisme de l’Etat incarné par le système socialiste adopté par les pays qui avaient recouvré leur indépendance, montre aujourd’hui toutes ses limites et son visage hideux avec la crise financière qui a affecté les pays industrialisés avant de se transformer en récession économique se répandant à la vitesse de la lumière, n’épargnant directement ou indirectement aucun pays.
Les convoitises des richesses naturelles des pays en développement de la part des pays nantis sont demeurées toujours aussi vives. La politique de la canonnière a laissé la place à la manipulation sordide du système économique et financier mondial où l’accumulation rapide et facile des rentes sans contrepartie productive a pris le pas sur l’économie réelle, seul source véritable de création de richesse. Dans le même sillage, il faut noter que le Feu Houari Boumediene, en visionnaire, maîtrisant les dossiers géostratégiques avait appelé au nom des pays producteurs de l’OPEP pour la mise en œuvre d’une juste rémunération des prix des hydrocarbures après le choc pétrolier de 1973 dans le prolongement de la guerre d’octobre
50 ans après, la problématique de la maîtrise des cours du marché pétrolier par les pays producteurs, demeure d’actualité. Boumediène saisissait le combat pour le recouvrement de la souveraineté nationale, non pas seulement dans son sens restrictif, sous l’angle mercantile du marché, à travers une revalorisation des seuls prix des hydrocarbures, mais une maîtrise de tous les leviers économiques et financiers qui font les attributs de la souveraineté d’un pays.
Le monde est appelé aujourd’hui à encore apprendre de l’allocution du Feu président Houari Boumediene, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York, le Mercredi 10 avril 1974.