Le service de renseignement ouvre une enquête après une grave faille de sécurité

Le service de renseignement ouvre une enquête après une grave faille de sécurité

Le service de renseignement britannique enquête sur une violation de données liée aux forces armées britanniques qui a été perpétrée par une organisation de sécurité ou les services de renseignement chinois. Des informations de presse ont révélé que des pirates informatiques ont pénétré le système de paie des forces armées britanniques.
Les responsables du gouvernement britannique craignent que la Chine ait volé les noms et les coordonnées bancaires de l’ensemble des forces armées britanniques.
Selon ce que le journal britannique The Sun a rapporté sur son site Internet, Pékin serait accusé de deux ou trois tentatives d’infiltration d’employés du ministère de la Défense.

Environ 270 000 personnes, dont des membres des forces régulières, des réservistes et certains anciens combattants, ont été touchées par cette avancée épique.

Les responsables de la défense ont refusé de nommer le pays ou les pirates informatiques derrière l’attaque, mais les initiés soupçonnent la Chine.

De son côté, le secrétaire au Travail et aux Retraites, Mel Stride, a confirmé mardi que le ministère de la Défense avait agi « très rapidement » pour retirer d’Internet la base de données contenant des données sur des milliers de soldats.

« Nous prenons la cybersécurité très au sérieux », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nos services de renseignement le font, et nos militaires aussi. »

Stride a refusé de révéler si la Chine était derrière l’attaque, commentant le sujet en déclarant : « C’est une hypothèse. Nous ne disons pas cela pour le moment. »

Les responsables de la défense travaillent avec le centre d’écoute du gouvernement, le Centre national de cybersécurité, l’Offensive Cyber ​​​​Force, ainsi qu’avec des sous-traitants civils pour comprendre l’ampleur de la crise.

Le ministère britannique de la Défense nomme également des experts pour fournir une protection civile renforcée contre la fraude aux personnes concernées et pour effectuer des recherches sur le dark web pour voir si les données semblent être vendues ou exploitées.

Une source de la défense a déclaré au journal The Sun que les forces spéciales n’étaient pas affectées par le piratage, soulignant que les salaires seraient payés à temps, mais elle a prévenu que le paiement des dépenses serait probablement retardé.

Dans le même ordre d’idées, le secrétaire d’État à la Défense, Ben Wallace, a déclaré que la cyberguerre iranienne pourrait menacer le mode de vie au Royaume-Uni.

La nouvelle intervient moins de deux mois après que des acteurs chinois ont été accusés de deux tentatives de cyberattaques « malveillantes » au Royaume-Uni.

Le vice-Premier ministre Oliver Dowden a déclaré à la Chambre des communes que deux incidents comprenaient une attaque contre la Commission électorale, chargée de superviser les élections et le financement politique en 2021, et des attaques visant des députés sceptiques envers la Chine.
Le chef de l’Alliance interparlementaire sur la Chine, Luke de Pulford, a également estimé que cette divulgation devrait constituer un “tournant”.