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Une récession pourrait arriver. Voici à quoi cela pourrait ressembler

Une récession pourrait arriver. Voici à quoi cela pourrait ressembler

Rafael Nam

Les traders travaillent sur le parquet de la Bourse de New York pendant la cloche d’ouverture à New York. Une enquête après une enquête montre que les économistes et les PDG s’attendent à une récession, mais il n’y a aucune certitude sur ce à quoi ressemblerait une contraction économique – ou si l’économie américaine le fera en souffrir un du tout.
Angela Weiss/AFP via Getty Images
Une lente récession ? Richecession ? Ou simplement une récession ?

Que ce soit dans les rayons des supermarchés ou dans les bureaux des entreprises, beaucoup de gens s’attendent à une récession – même s’il n’y a aucune certitude qu’il y en aura une.

Enquête après enquête, les craintes d’une récession sont élevées. Il est facile de comprendre pourquoi.

La Réserve fédérale augmente les taux d’intérêt de la manière la plus agressive depuis le début des années 1980, dans le but de faire baisser l’inflation. Et une récession est souvent la conséquence lorsque la banque centrale commence à augmenter les coûts d’emprunt.

Il est presque impossible de trouver un PDG qui ne se prépare pas à une récession
ÉCONOMIE
Il est presque impossible de trouver un PDG qui ne se prépare pas à une récession
La perspective d’une récession est certainement effrayante. Mais même si les États-Unis se dirigent vers une telle récession, il convient de garder à l’esprit qu’il n’y a pas deux récessions identiques.

Une récession pourrait être ponctuelle, comme la brève crise provoquée par la pandémie en 2020, ou plus comme le tsunami économique qui a suivi l’effondrement du logement en 2008.

Ainsi, de la récession avec un petit r à ce que l’on appelle l’atterrissage en douceur, voici quelques-unes des prévisions actuelles sur le type de ralentissement économique auquel les États-Unis pourraient être confrontés.

La récession avec un petit r
Dans un récent sondage mené auprès d’économistes, le Forum économique mondial a révélé que près des deux tiers des personnes interrogées pensent qu’il y aura une récession en 2023.

Mais voici la bonne nouvelle : de nombreux analystes s’attendent à une récession relativement légère et courte, ou à ce que l’on appelle parfois une récession avec un petit r.

Contrairement au début des années 1980, lorsque les fortes hausses de taux de la Fed ont déclenché une récession brutale, cette fois-ci, l’économie semble encore raisonnablement résiliente, même si elle est aux prises avec le taux d’inflation le plus élevé depuis environ 40 ans.

L’une des principales raisons est la santé du marché du travail. Oui, il y a eu récemment des licenciements très médiatisés dans des entreprises telles que Google et Amazon. Mais ces annonces concernaient en grande partie la réduction du personnel après que ces entreprises ont embauché trop longtemps pendant la pandémie. En fait, les données globales montrent toujours que les employeurs continuent d’embaucher.

Un panneau « Nous embauchons » est affiché devant un restaurant à Los Angeles le 17 août 2022. Le marché du travail reste résilient, laissant espérer que toute récession serait légère.
Frédéric J. Brown/AFP via Getty Images
Les employeurs ont créé 4,5 millions d’emplois l’année dernière, marquant un retour assez spectaculaire au plus profond de la pandémie.

Bien entendu, les hausses de taux de la Fed entraîneront probablement des pertes d’emplois. En décembre, la Fed prévoyait que le taux de chômage augmenterait à 4,6 %, contre un plancher actuellement proche du record de 3,5 %.

Mais ce chiffre resterait néanmoins historiquement bas.

La « lente cessation »
Essayer de trouver des termes accrocheurs pour décrire un événement est une sorte de tradition en économie, même s’ils sont rarement pris en compte, à quelques exceptions près, comme « la Grande Démission » ou la « lésineflation » (qui ont été inventées dans ce bulletin d’information).

La “slowcessation” est une prévision selon laquelle l’économie connaîtra une période difficile de croissance quasi nulle mais évitera finalement une véritable contraction. C’est un argument auquel d’autres croient également.

Dans un rapport exposant sa thèse, Moody’s affirme que l’économie a encore beaucoup d’atouts, notamment des finances saines des ménages, ainsi que des bilans d’entreprises solides.

Une femme fait ses courses à l’extérieur d’un magasin à Manhattan, à New York, le 28 juillet 2022. Les ventes au détail commencent à baisser après être restées fortes pendant la pandémie, un signe précoce potentiel d’un ralentissement de l’économie.
Moody’s estime que ces mesures pourraient contribuer à compenser les conséquences économiques d’une hausse des taux d’intérêt, telles que des coûts d’emprunt plus élevés, une croissance économique plus faible et des marchés financiers plus volatils.

“Dans presque tous les scénarios, l’économie devrait connaître une année 2023 difficile. Mais l’inflation se modère rapidement et les fondamentaux de l’économie sont sains”, écrit Mark Zandi, économiste en chef de Moody’s.

“Avec un peu de chance et une politique raisonnablement judicieuse de la part de la Fed, l’économie devrait éviter un véritable ralentissement. Si c’est le cas, nous pourrions parler de lentecession.”

La « cession de richesses »
Celui-ci a été inventé par le chroniqueur du Wall Street Journal, Justin Lahart. Oui, les journalistes s’efforcent également de trouver des termes accrocheurs, avec un bilan de réussite tout aussi médiocre.

La « richcession » fait référence à une récession ou à une quasi-récession qui touche davantage les riches que les personnes à faible revenu. Ce serait inhabituel, car les récessions frappent généralement le plus les moins aisés.

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