Israël brûle
Le journal Yedioth Ahronoth a révélé que les roquettes et les obus tirés par le Hezbollah sur le nord de la Palestine occupée ont conduit à l’incendie de plus de 12 800 acres de forêts sur le plateau du Golan et en Haute Galilée.
La source a précisé qu’une grande partie de ces incendies se sont déclarés au cours des deux dernières semaines.
Les incendies sont devenus une arme dans le conflit qui fait rage entre le Hezbollah et l’armée israélienne au cours des derniers mois.
Selon les données de l’Autorité israélienne de la nature et des parcs, les zones qui ont subi les plus gros dégâts jusqu’à présent se trouvent en Haute Galilée (environ 7 400 acres) et sur le plateau du Golan (environ 5 500 acres).
Environ la moitié de la superficie brûlée est située dans des réserves naturelles et des parcs nationaux, tandis que l’autre moitié est constituée d’espaces ouverts et de forêts.
Le journal a cité Amit Dolev, un écologiste de la région nord de l’Autorité israélienne de la nature et des parcs, qui a déclaré : « On ne sait pas exactement quels seront les effets durables de ces incendies. »
“L’écosystème est confronté à des incendies depuis des milliers d’années, mais leur intensité et leur fréquence sont désormais plus élevées. Nous ne connaissons toujours pas les conséquences à long terme”, a-t-il ajouté.
Dolev poursuit : « Les plantes se régénèrent généralement l’année suivante, et de nombreux arbres se régénèrent après l’incendie, mais certains d’entre eux, comme les cyprès et les pins, ne le font pas, et compte tenu des combats violents et généralisés auxquels nous assistons aujourd’hui, l’ampleur des incendies est importante et nous ne pouvons pas atteindre la plupart des endroits.
Dans le même contexte, Eran Haymes, directeur de la région de Haute Galilée à l’Autorité israélienne de la nature et des parcs, déclare : « Des milliers d’acres ont été brûlés, et nous savons que certaines zones ont brûlé avec un feu intense et d’autres moins. »
“En fin de compte, chaque zone qui brûle détruit également l’habitat de la faune et de la flore”, a ajouté Hymes. “Nous essayons d’arriver à la caserne de pompiers le plus rapidement possible une fois l’incendie déclenché, mais il est important de comprendre que notre travail est effectué dans zones où le missile tombe.
