Les manifestations étudiantes se multiplient à New York
Après que la police a arrêté plus de 300 manifestants pro-palestiniens à l’Université de Columbia et au City College de New York, les étudiants et les professeurs ont quitté les collèges lors de manifestations qui ont balayé la ville.
Selon ce que rapporte Politico, des centaines de personnes se sont rassemblées sur le campus Lincoln Center de l’université Fordham à Manhattan pour exprimer leur opposition à l’opération militaire israélienne à Gaza, tandis que les bus de la police de New York dans lesquels étaient placés les manifestants arrêtés étaient garés à proximité.
Les étudiants, les professeurs et le personnel de l’Université de Columbia, de la City University de New York et d’autres attendaient dehors les manifestants arrêtés, scandant : « Du fleuve à la mer, libérez la Palestine ».
Les manifestants se sont également rassemblés près du siège de la police de New York et ont attendu dehors qu’ils soient libérés.
Politico considère que la propagation des manifestations à New York envoie un message sans ambiguïté : « Des collèges publics aux universités d’élite, les manifestations pro-palestiniennes ne seront pas réprimées par des arrestations massives. »
Les tensions sur le campus à propos des campements pro-palestiniens ont atteint leur paroxysme mardi lorsque la présidente de l’université de Columbia, Minouche Shafik, a autorisé des centaines de policiers de la ville de New York à attaquer le collège et à expulser des dizaines de manifestants qui occupaient un bâtiment universitaire depuis tôt dans la matinée, avec l’aide de la police anti-émeute. arrêtant 119 manifestants.
Pour sa part, l’Union des Libertés Civiles de New York a critiqué les administrateurs de l’université pour avoir autorisé les arrestations et a accusé la police de New York d’avoir blessé des étudiants, arrêté des passants et entravé les médias.
“Nous avons besoin d’une pensée créative et non policière qui favorise le dialogue et l’engagement”, a déclaré mercredi Donna Lieberman, directrice exécutive de l’Union des libertés civiles de New York, dans un communiqué. “La police ne connaît peut-être que l’usage de la force à sens unique, mais l’université. les administrateurs devraient le savoir.
