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Détails des secrets de démission du directeur général du géant britannique du pétrole BP Bernard Looney

Détails des secrets de démission du directeur général du géant britannique du pétrole BP Bernard Looney


Le géant britannique du pétrole BP a fait savoir que son directeur général Bernard Looney, accusé d’avoir caché des “relations personnelles” avec plusieurs collègues, démissionnait avec effet immédiat.
Coup de tonnerre à la tête du géant britannique du pétrole BP : le groupe a annoncé mardi la démission “avec effet immédiat” de son directeur général Bernard Looney, accusé d’avoir caché des “relations personnelles” avec plusieurs collègues. “BP annonce que Bernard Looney a informé le groupe qu’il démissionne de son poste de directeur général avec effet immédiat” après avoir reconnu “n’avoir pas été totalement transparent”, a indiqué le groupe dans un communiqué. L’actuel directeur financier Murray Auchincloss assurera l’intérim. Bernard Looney peut notamment être crédité d’avoir mené l’un des plus grands groupes britanniques à travers les méandres de la pandémie, qui a provoqué l’effondrement des cours du pétrole et de l’activité économique, puis lors de l’invasion russe de l’Ukraine, qui a à l’inverse fait flamber les cours des hydrocarbures et gonflé les comptes des compagnies pétrolières.

Dans son communiqué le géant des hydrocarbures indique avoir eu connaissance en mai 2022 “d’allégations (…) relatives au comportement de M. Looney concernant des relations personnelles avec des collègues au sein du groupe”. Une enquête interne a été lancée, durant laquelle le directeur général, âgé de 53 ans et qui a pris la tête du groupe en 2020, a reconnu “un petit nombre de relations anciennes avec des collègues avant de devenir directeur général”. “Aucune violation du code de conduite du groupe n’a été constatée”, précise BP. “Mais de nouvelles allégations d’une nature similaire” ont émergé “récemment” et “aujourd’hui (mardi), M. Looney a informé le groupe qu’il reconnaissait n’avoir pas été totalement transparent dans ses précédentes déclarations”.


“Le groupe a des valeurs fortes et le conseil d’administration attend de chacun en son sein qu’il se comporte conformément à ces valeurs. Il est attendu de tous les dirigeants en particulier qu’ils agissent comme des exemples et qu’ils fassent preuve d’un bon jugement de manière à gagner la confiance des autres”, insiste encore BP. D’origine irlandaise, Bernard Looney était entré chez BP comme ingénieur en 1991 et y a fait toute sa carrière, occupant divers postes opérationnels et de direction dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Vietnam ou le Royaume-Uni.

Volte-face
Il avait démarré son mandat en mettant l’accent sur la transition énergétique, promettant de mener l’entreprise vers la neutralité carbone, avant que le groupe mette un coup de frein à ses ambitions environnementales en février, espérant doper le cours de son action et séduire les investisseurs. BP a alors indiqué qu’il comptait accroître ses bénéfices d’ici à 2030 en investissant davantage à la fois dans les énergies renouvelables et dans les hydrocarbures. Comme les autres majors du secteur, BP avait profité il y a un an de la flambée des prix du gaz et du pétrole, dans un marché bouleversé par la reprise économique post-pandémie et l’invasion russe de l’Ukraine. Un an plus tard, les cours ont reflué, même s’ils restent à des niveaux élevés. BP a ainsi vu son bénéfice net divisé par cinq sur un an au deuxième trimestre, à 1,8 milliard de dollars.

Le départ de M. Looney survient dans la foulée d’une vague de démissions ou d’évictions dans le monde des affaires britannique pour des comportements sexuels répréhensibles, notamment au sein de la plus grande organisation patronale britannique, la CBI, mais aussi chez le distributeur Tesco, entre autres. M. Looney avait pris le gouvernail de BP près de dix ans après la pire catastrophe de son histoire, la marée noire provoquée par l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon que le groupe opérait pour forer en eaux très profondes dans le Golfe du Mexique.

Il avait fait partie de la cellule de crise envoyée en urgence sur place pour tenter de stopper l’hémorragie de pétrole. Tentant d’incarner une certaine modernité, il alimentait régulièrement son compte Instagram pour communiquer sur les politiques de BP ou ses rencontres avec les équipes de la “major” pétrolière à travers le monde.

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