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Les positions des politiciens américains sur l’opération « Inondation d’Al-Aqsa »

Amr Abdel Atty

L’opération « Al-Aqsa Flood », menée par le mouvement Hamas le 7 octobre contre les colonies israéliennes autour de la bande de Gaza, a entraîné un changement notable dans la position de l’administration du président Biden à l’égard du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu. Ce changement a été motivé par la reconnaissance du fait que plusieurs politiques menées par le gouvernement israélien allaient à l’encontre des fondements de longue date des relations américano-israéliennes et étaient en conflit avec les intérêts et les objectifs des États-Unis au Moyen-Orient.

Par la suite, de nombreux législateurs et candidats républicains en lice pour les prochaines élections présidentielles ont profité de cette évolution pour critiquer la politique régionale menée par l’administration Biden, une question qui a suscité l’inquiétude de nombreux démocrates. Cette situation a mis en lumière les conséquences des divisions partisanes sur la capacité des États-Unis à poursuivre leurs intérêts et leurs objectifs sur la scène internationale.

Questions clés

L’opération « Al-Aqsa Flood » et l’escalade israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza ont suscité diverses inquiétudes aux États-Unis. Cela survient à un moment où l’administration américaine est aux prises avec plusieurs problèmes internes, qui constituent à la fois un défi et une opportunité. Les problèmes suivants se sont révélés particulièrement importants :

Relier l’aide à Israël à l’aide à l’Ukraine : Alors que de nombreux législateurs républicains à la Chambre des représentants s’opposent à la poursuite de l’aide américaine à l’Ukraine, le président américain et les démocrates qui plaident en faveur de sa poursuite cherchent à tirer parti de la dépendance d’Israël à l’égard de l’aide américaine. Cette approche vise à établir un lien entre l’aide à Israël et l’aide à l’Ukraine, et éventuellement à l’étendre à Taïwan, qui fait actuellement face à une pression croissante de la part de la Chine. L’objectif est d’améliorer les chances des Républicains d’approuver la demande d’aide à l’Ukraine formulée par l’administration américaine.

Cependant, plusieurs républicains ont exprimé leur opposition à un programme d’aide israélien comprenant une aide à l’Ukraine. La représentante républicaine Marjorie Taylor Greene, qui s’oppose à l’aide à l’Ukraine, affirme que le financement américain en faveur de l’Ukraine alimente indirectement le conflit en cours avec la Russie. En revanche, elle souligne qu’Israël a son gouvernement et est capable de se défendre, affirmant que ces deux questions ne doivent pas être liées. De même, le représentant Don Bacon affirme que lier le financement américain à Israël au financement à l’Ukraine revient à tenir l’un en otage de l’autre, ce à quoi il s’oppose avec véhémence. Le républicain Brian Mast rejette catégoriquement l’idée de combiner les deux fonds, affirmant son soutien à l’aide à Israël tout en exprimant des réserves quant à l’aide à l’Ukraine en raison de l’absence de plan clair. Il souligne en outre que l’aide à Israël dépend d’objectifs spécifiques.

Bien qu’il existe une opposition parmi les républicains concernant le lien entre l’aide à Israël et l’aide à l’Ukraine, une faction de républicains, dont le représentant républicain Mike McCaul, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, a exprimé sa volonté de soutenir la combinaison de l’aide à l’Ukraine et de l’aide à l’Ukraine. Israël dans le cadre d’un ensemble global englobant divers objectifs de politique étrangère. L’absence d’un président nouvellement élu à la Chambre des représentants, suite à la destitution de l’ancien président Kevin McCarthy, pose un défi important à la promulgation d’un projet de loi sur l’aide américaine à Israël ou à l’Ukraine.

2- Forte pression exercée par les démocrates progressistes : malgré le soutien indéfectible des démocrates à l’apport d’une aide supplémentaire à Israël et leur solidarité inconditionnelle avec la nation, une faction de démocrates progressistes plaide pour une approche plus globale combinant l’aide avec des initiatives visant à favoriser la paix. et la stabilité. Treize démocrates, dont d’éminentes personnalités progressistes comme Rashida Tlaib, Alexandria Ocasio-Cortez et Cori Bush, ont exhorté l’administration Biden à faciliter activement la désescalade, à envoyer une aide humanitaire à Gaza et à obtenir un cessez-le-feu. Ce groupe de démocrates progressistes s’oppose avec véhémence à l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, la représentante Rashida Tlaib, unique membre palestino-américaine de la Chambre des représentants, la dénonçant comme un crime de guerre infligeant une punition collective à des millions de Palestiniens.

Cinquante-cinq membres démocrates de la Chambre des représentants, dont certains avaient déjà exprimé des réserves sur la politique israélienne, ont adressé collectivement une lettre au président Biden. Le but de la lettre est d’implorer l’administration d’informer Israël du respect du droit international dans sa réponse à l’attaque et de prendre toutes les mesures nécessaires pour atténuer l’impact sur les civils innocents. Par ailleurs, les signataires plaident pour la mise en place d’un système humanitaire

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