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Cas de guérison de l’incapacité de la médecine à expliquer

Cas de guérison de l’incapacité de la médecine à expliquer

Certains patients atteints d’un cancer de l’estomac, de l’intestin ou du sang se sont remis de la maladie de manière inattendue dans la mesure où les médecins soupçonnaient l’existence d’une infection antérieure par la maladie, et les cas de guérison et de guérison rapide et étrange de la maladie ont été expliqués comme étant dus. à la supplication ou à la récitation du Coran dans les pays islamiques et arabes.
Un paralysé retrouve la capacité de marcher, ou un malade se remet d’un cancer qui semblait incurable, ou un aveugle retrouve la vue… De nombreux cas de guérisons scientifiquement inexpliquées déconcertent encore les médecins qui affirment “l’humilité” de la médecine face à la ces phénomènes exceptionnels.

Comme pour un pays chrétien, en la fête de l’Assomption de la Vierge Marie le 15 août, des milliers de croyants afflueront vers la ville de Lourdes, dans l’ouest de la France, qui est le plus important pèlerinage pour les catholiques de ce pays.

Parmi eux se trouvent des centaines de patients en quête d’un rétablissement tant attendu.

Le soixante-dixième et dernier « miracle » reconnu par l’Église à ce jour concerne une religieuse du nom de Bernadette Moreau.

Elle souffrait d’un handicap majeur qui l’empêchait pratiquement de marcher et lui causait de terribles douleurs.En 2008, à l’âge de 69 ans, elle retrouve toute sa force physique, peu après un pèlerinage à Lourdes.

“J’ai pris mes fonctions en avril 2009, et en juillet, elle a frappé à ma porte en disant : ‘Salut, je suis guéri'”, se souvient Alessandro de Francissis, médecin et chef du Bureau des résultats médicaux à Lourdes.

Il a fallu dix ans à l’église pour reconnaître cette “guérison miraculeuse”.

La première étape consistait à vérifier que le cas en question répondait à sept critères de base (la maladie doit être grave et documentée ; la guérison, inexpliquée par tout traitement, doit être soudaine, immédiate, complète et durable).

  • Mécanismes immunitaires –

Après passage par le cabinet auquel participent des dizaines de médecins, le dossier peut être transmis à une seconde instance, la Commission médicale internationale de Lourdes, composée d’une trentaine d’experts, qui se réunit une fois par an.

Et si le comité reconnaît qu’il n’y a “aucune explication” au cas “en s’appuyant sur la connaissance scientifique de sa situation actuelle”, il appartient à l’évêque du diocèse où réside la personne concernée, de faire ou non de “proclamer canoniquement” le miracle.”

Au cours de 160 ans, près de 8 000 cas de guérison ont été étudiés.

“Depuis le début de mon mandat, nous avons enregistré en moyenne 110 cas par an, mais seuls trois d’entre eux ont abouti à un miracle”, explique Alessandro de Francissis.

Les cas enregistrés à Lourdes portent une symbolique particulière, mais la médecine note d’autres guérisons spontanées, certes très rares. En 1993, une vaste étude dénombrait 1 574 cas de ce genre dans le monde entre 1864 et 1992, dont plus des deux tiers étaient associés à des patients atteints de cancer.

Jacques Roissy, oncologue et membre de la Commission médicale internationale de Lourdes et de l’Académie nationale de médecine, se souvient : “J’ai vu des patients atteints de cancers métastatiques pour lesquels la chimiothérapie ne fonctionnait pas… ils ont soudainement montré une rémission complète.”

Dans le cas des cancers, les médecins proposent quelques explications : “Pour les patients qui souffrent de métastases qui ne se développent plus en l’absence de traitement, on peut imaginer que les mécanismes immunitaires naturels fonctionnent”, ce qui provoquerait cette guérison, selon Roysi.

  • impact psychologique –

Pour les autres maladies, le mystère reste complet. Parmi les dossiers contenus à Lourdes, le médecin évoque le cas d’un aveugle qui a perdu la vue à cause d’une lésion rétinienne liée au diabète.

“L’examen de l’iris n’a montré aucune amélioration, mais l’homme a retrouvé la vue”, dit-il.

Roysi conclut de ces « cas exceptionnels » que « la médecine enseigne l’humilité ».

“En vieillissant au rythme de la médecine, on s’humilie”, explique Alain Franco, professeur émérite et gériatre également membre de la Commission médicale internationale de Lourdes.

Certaines maladies apparemment incurables trouvent une explication après des années, à la lumière des progrès scientifiques.

« Au XIXe siècle, les tuberculeux se croyaient condamnés, explique le professeur émérite de pathologie de l’Université de Nantes Christian Labois, pourtant, à Lourdes, des plaques (éparses) témoignent de guérisons étonnantes ; mais on sait aujourd’hui que la maladie pulmonaire les abcès (les cas qui étaient considérés comme incurables) peuvent être guéris.”

Parmi les explications possibles de ces cas que la science ne peut pas expliquer, il y a un aspect lié à la psychologie. “Certes, Lourdes place les patients dans un certain contexte psychologique”, dit Laboise, préférant qualifier les cas de “guérisons inattendues”.

Ces hypothèses, en tout cas, restent invérifiables par des études scientifiques.

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